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Rivendell
1 septembre 2007

* Posée là *

 

 

Je ferme les yeux et je rêve ….
A la douceur de ta peau, a tes courbes où se promènent mes mains, pareilles à des hirondelles retrouvant le chemin vers le soleil.
Je rêve, à tous ces trésors que m'offre ton corps, quand il s'éveille à l'envie, à tous ces parfums qui fleurent bon la passion et qui m'enivrent de Toi.


Je revois dans mes songes ….
L'éclat de ton sourire, l'esquisse de tes lèvres qui s'entrouvrent juste avant de venir déposer leurs baisers sur ma bouche qui te réclame sans cesse, la douceur de ta langue qui caresse la mienne donnant ses notes de volupté à nos échanges humides et veloutés.

Les paupières closes, je me souviens encore ….
De tes doigts qui inventent une danse d'émerveille sur ma peau, telle l'essence des frissons qui naissent à fleur de mon cœur. Je les ressens encore dans leur parcours d'amour jusqu'au plus secret de mon âme qui se donne et se pâme.


Et tes yeux, mon amour, dont l'infinie douceur me ravie sans pudeur, sont comme ces étoiles qui brillent les nuits d'été. Deux pierres d'ambre qui jettent leurs sorts pour m'emporter toujours plus loin dans ce monde que toi seul saches faire éclore pour moi. Ton regard qui s'arrime au mien lorsque nos corps ne font plus qu'un, est gravé à jamais dans les tiroirs secrets de mon cœur. Il résonne à l'éternité de ces instants magiques, aussi doux, aussi fort que puisse l'être l'amour.


Je ferme les yeux …
Pour ne rien oublier, pour que perdure toujours le plaisir de ce "Nous", qui naquit du hasard d'un regard et que nous seuls sommes capable de faire renaître à l'avenir. Que jamais ne blêmissent nos désirs et nos soupirs, que jamais ne s'éteignent nos envies et nos folies. Je veux bien croire aux possibles pourvu qu'ils aient la couleur de ton âme, pourvu que chaque jours puissent contempler nos frémissements.


Alors j'ouvrirai les yeux…
Et je contemplerai ton visage, plongerai jusqu'à ton âme pour t'aimer plus encore, ravivant le désir à chaque seconde, buvant la passion jusqu'à la lie et toujours recommencer à l'aube d'un nouveau jour. T'apprendre sans détours, te connaître et te reconnaître, sans jamais m'en lasser, découvrant à l'infini ce qui fait que tu es Toi.


Et je donnerai jusqu'à mon âme, pour ne plus jamais revivre ces instants où tu pars, où le vide se fait prison me laissant exsangue de toi. Ces moments de douleur où l'on croit que l'on meurt, parce qu'il nous manque le souffle du vent. Ce vent, prometteur, qui chante pourtant ses mots d'allégresse dès que l'espoir se redresse. Toujours plus fort, toujours plus loin, sans plus de barrières que celles que le temps dresse sur nos destins. Puisse t-il un jour s'arrêter, ce grand sablier, pour quelques secondes suspendues hors du temps qui coule.


Je deviendrai Fée, inventerai des baisers, des caresses pour parer ton âme d'ivresse. Je t'envolerai par delà les mondes obscurs, j'accrocherai ton nom secret à la voûte céleste aux milieu des étoiles sous la lune, j'irai chercher les larmes des volcans pour en faire des baisers brûlants, je serai la nuit et le jour confondus. Je n'existerai vraiment que sous tes doigts, sous tes baisers, sous Toi tout entier….. En attendant….. Je dors…

 

V.P.

Texte protégé:sceau1ak

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Commentaires
R
Le coeur sait si bien parler quand on le laisse s'exprimer :)
K
C'est quand ils émanent du coeur que les chants sont plus beaux.
F
encore merci Baggins... Oui le Seigneur des Anneaux est toujours présent quelques soient les mots qu'on dépose ici et là :o)
F
Merci Lopo les mots sont des instants posés à l'éternité. j'aime beaucoup les tiens d'ailleurs !
B
Magnifique texte avec un musique d'Enya en fond sonore ''Lothorien''une contrée voisine de Rivendell Bisous
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