* Il y a ... *
Il y a des mots parfois qui s’imposent
Quand les silences deviennent overdose
Des paroles qui s’envolent et qui osent
Que l’on égraine en vers ou en prose.
Il y a des souffles qui se perdent encore
Au creux d’une oreille, contre un corps
Lorsque d’amour on aime et qu’on adore
Comme si le temps jamais plus ne s’endort.
Il y a des caresses qui tendrement s’égarent
Sur les contours d’un visage, d’un regard
Du bout des doigts se promenant au hasard
Empruntant des chemins, des quais de gare
Il y a des battements de cœur qui s’affolent
Accouchant de frissons qui rendent l’âme folle,
De nos déraisons en accords de farandole
Nous entraînant entre vertiges et cabrioles.
Il a des regards qui parlent sans dire un mot
Des étoiles qui s’allument à fleur de peau,
Scintillantes de désir jusqu’au creux du dos,
Lorsque deux corps résonnent au même tempo.
Il y a des doigts qui se cherchent sans fin
Se frôlent et se nouent en de tendre câlins,
S’arrimant à l’autre lorsque monte la faim,
Premier pas vers de tendres caresses satin.
Il y a ce Nous, petit bout de Toi et Moi,
Celui qui fait d’amour passion notre loi
Qui gronde parfois en corps en fols émois
Vibrant en nos âmes des milliers de fois.
V.P.