25 octobre 2013
Sonnet pour une âme enfuie
Quand votre visage aura perdu sa jeunesse,
Assis devant l'album de vos souvenirs d'ivresse,
Direz, tremblant à mes tendres caresses d’antan
« Valérie, me gardait jadis en son cœur amant. »
Lors, vous serez seul en compagnie de votre cœur,
Déjà, votre peine vous contera vos erreurs,
Qui au murmure de mon nom fera perler vos yeux
Comme en ces temps où nous étions amoureux.
Morte, je serais déjà aux cieux éternels
Conversant avec les anges intemporels,
Vous serez au fauteuil, vieux et solitaire.
Regrettant de n'avoir su garder en la votre ma main
Vivez, si vous m'entendez, ce jour d'hui point demain
Cueillez dès aujourd'hui la rose de mon cœur épris.
Valérie Pes
Inspiré par "Sonnets pour Hélène" de Ronsard
Texte sous copyright
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